Annie Soisbault, grand espoir du tennis français dans les années cinquante avec plusieurs titres de championne de France et même une finale à Wimbledon en 1953, est décédée en ce début de semaine.
Celle qui avait choisi de se tourner vers son autre grande passion, la course automobile, dont elle fut championne de France de rallye en 1958 et 1959 et d’Europe en 1959 avait donné son nom au Championnat d’Europe de tennis féminin des moins de 18 ans par équipe, à Granville.
Jean-François Legrand le président du conseil général de la Manche, et Jacky Bouvet en charge des sports lui rendent hommage :
« C’est une grande dame qui nous a quittés en début de semaine. Nous tenons à saluer sa mémoire au nom du conseil général, avec une pensée toute particulière pour celles et ceux qui lui sont proches . C’était
une femme de défis, portée par la rage de vaincre et ce formidable désir de croquer la vie. Avec le sourire d’une irréductible passionnée et sans jamais que ne transparaisse la moindre pointe d’amertume ou de regrets dans ses propos, elle savait nous faire partager les incroyables expériences de sa vie riche et multiple, la manière dont elle avait choisi d’abandonner sa carrière au tennis pour rouler à 300 km/h sur les circuits. Elle le disait sans ambages : elle aimait gagner, elle aimait foncer. »
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