La reprise du travail se profile mais les règles sanitaires à respecter bouleversent l'organisation des entreprises. À Grainville-Ymauville,près de Goderville, en Seine-Maritime, Couverture Bouteiller n'a jamais arrêté son activité. Au début du confinement, elle intervenait pour les urgences avec un seul salarié (le père de la gérante, Élodie Bouteiller).
Depuis le lundi 4 mai, les six couvreurs ont repris le travail. Il a fallu les équiper de masques, de gants et de gel hydroalcoolique. Mais les mesures ne s'arrêtent pas là. Désormais, il faut un véhicule par salarié pour se rendre sur les chantiers. Le matériel est désinfecté tous les matins. Élodie Bouteiller a d'ailleurs dû racheter des outils pour que chaque personnel ait son propre matériel et qu'il n'y ait pas d'échanges. Elle demande à ses salariés de se laver les mains toutes les deux heures et de bien respecter le mètre de distance.
Elodie Bouteiller - gérante de Couverture Bouteiller
Des mesures contraignantes que la gérante juge indispensables pour la sécurité de son équipe mais qui risquent de plomber les comptes de son entreprise. Il faut plus de temps pour que ses couvreurs se préparent. Conséquence : les chantiers seront plus longs. Des coûts supplémentaires sont également à prévoir : achat de matériel, des protections et l'essence (puisqu'il faut un véhicule par salarié).
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.