Ce faisant, il se "prend la tête avec un autre consommateur", et est refoulé par les serveurs lorsqu’il veut rejoindre ses amis, restés à l’intérieur. Déséquilibré, du fait de son état d’ébriété, il s’énerve, tandis que le vigile de l’établissement d’à côté, craignant que la situation ne s’envenime, appelle le patron de l’établissement.
Ce dernier arrive sur les lieux, et commence par donner un coup de poing à l’agité, qui s’énerve encore plus, et riposte. Une chaise vole, le patron en saisit une à son tour pour "se protéger".
Son arme ? La chaise
Immédiatement interpellé, il apparaît que l’alcoolisé a connu les Assises pour des antécédents judiciaires de violences. Il est en cours de mise à l’épreuve. En comparution immédiate le vendredi, dégrisé, il apparait que le prévenu est en pleine réinsertion. Il travaille tous les jours et va reprendre une petite entreprise de fleurs et vanneries. Cet écart de conduite est justifié à l’audience comme un "trop plein d’émotion" après être passé dans un clinique où est signée à sa mère de santé fragile et dont il s’occupe.
Son avocate insiste sur le doute qu’il ait blessé le patron avec la chaise et propose une peine sous forme de travail d’intérêt général (TIG), afin de le pénaliser au minimum. En effet, le rapport médical relativise les blessures de la victime, qui est absente à l’audience.
Le tribunal décide alors de le condamner à 1.000€ d’amende pour violences avec arme. Mais, pour éviter toute réitération des faits, le prévenu est condamné à la peine complémentaire de trois ans d’interdiction de fréquenter tout établissement de débit de boissons, club ou bar.
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