En 2000, un redressement judiciaire se traduit par un plan de continuation de l’entreprise. Ladite entreprise était donc sous le contrôle du tribunal de commerce lorsque le commissaire aux comptes décèle 58.000€ qui ne figurent pas dans la comptabilité de la société. Il s’agit de 528 tonnes de rebuts de métaux qui ont été, mois après mois, réglés en espèces par Guy Dauphin Environnement (GDE), spécialiste du recyclage.
Le chef d’entreprise reconnaît que certaines sommes ont été utilisées pour ses frais de déplacement. Il en conteste cependant le montant. En pleine activité, les résidus métalliques de l’activité de l’entreprise ne peuvent dépasser 38 tonnes.
L’accusé répondait aussi devant le tribunal de l’octroi d’un chantier de charpente à une entreprise du cru, pour la commune de Landelles et Coupigny dont il était le maire, sans avoir respecté les règles des marchés publics.
Par ailleurs, il aurait réglé ses impôts avec les fonds de l’entreprise et aurait renfloué son compte en se faisant allouer 33.000€ par le conseil d’administration. Le procureur a requis un an de prison dont huit mois avec sursis. Délibéré le 8 novembre.
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