Parmi eux, la société Eveha a ouvert une base à Caen et vient de fêter son premier anniversaire. Ce bureau d’étude et de valorisation archéologique, dont le siège social est à Limoges, en Haute-Vienne, a pour terrain de jeu les deux Normandie et emploie huit personnes, notamment spécialistes de l’époque gauloise, romaine et médiévale.
"Nous intervenons pour étudier des sites avant construction de bâtiment ou de parking par exemple, où des vestiges pourraient être détruits", explique Myriam Michel, responsable d’opération chez Éveha. "L’Institut national de recherches archéologiques préventives conserve cependant le monopole sur la partie diagnostic".
Bientôt des embauches
En clair, comme toute entreprise, Éveha répond à un appel d’offres lorsque l’État, par arrêté préfectoral, décide d’entamer une fouille où la présence de vestiges "intéressants, parce qu’ils ne le sont pas tous", est avérée. "C’est à ce moment que se joue la concurrence entre les différents opérateurs", souligne Myriam Michel. Éveha a notamment gagné ses lettres de noblesse en étant retenue pour fouiller le site du Carreau du Temple à Paris.
Localement, l’entreprise a déjà mené quelques chantiers à Authie, au nord-ouest de Caen, à Solliers, au sud-est, et à Nonan-le-Pin, dans l’Orne. Éveha, qui emploie aussi un anthropologue spécialisé dans les fouilles de sites funéraires, a reçu en mars dernier une subvention du Conseil général du Calvados, dans le cadre du soutien que l’institution apporte à l’installation et au développement des entreprises. A terme, d’ici à trois ans, quatorze personnes pourraient être recrutées pour venir renforcer les rangs de la société.
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