Stéphanie Kerbarh, députée LREM de Seine-Maritime, et 16 autres députés de Normandie (Damien Adam, Xavier Batut, Christophe Blanchet, Bertrand Bouyx, Séverine Gipson, Fabien Gouttefarde, Sonia Krimi, Claire O'Petit, Fabrice Le Vigoureux, Bruno Questel, Sira Sylla, Marie Tamarelle-Verhaeghe, Alain Tourret, Stéphane Travert, Bertrand Sorre, Annie Vidal), demandent des mesures de soutien spécifiques pour la filière cidricole. Un courrier a été envoyé à Didier Guillaume, le ministre de l'Agriculture.
La filière normande compte plus de 7 000 producteurs, 7 000 hectares de vergers et plus de 350 entreprises agricoles. Il s'agit de la première filière cidricole de notre pays. La crise sanitaire actuelle a fortement impacté les débouchés du cidre. Stéphanie Kerbarh précise dans son courrier qu'au "total, les ventes de la filière subissent une baisse moyenne de 50 %. Certains producteurs ont même été contraints de stopper leur activité suite à des baisses de vente allant jusqu'à moins 90 %. Une remise en question de la récolte de cet automne est désormais à craindre du fait des surplus conséquents que les transformateurs ne pourront pas valoriser".
L'élue soutien la requête des producteurs de cidre, de pommeau et de calvados, qui souhaitent la mise en place de plusieurs mesures : le retrait du marché des cidres (via notamment la distillation industrielle) et des pommes à cidre, la réinscription du cidre sur la liste des produits à base de fruits et légumes transformés dans "l'Organisation commune des marchés fruits et légumes" de la PAC, l'attribution d'une aide financière à la communication de crise, la mise en place d'un dispositif d'allègements de charges et l'installation d'un guichet unique "Filière cidricole" pour faciliter les demandes d'aide.
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