Qu’est-ce qu’un médicament générique ?
"C’est un médicament dont le brevet est tombé. Dès lors, sa conception est à la portée de tous les laboratoires. Et puisqu’aucun budget de recherche n’y est associé, il est moins cher à la vente alors que la qualité est exactement identique à celle du médicament initial".
Pourquoi cherchez vous à encourager la délivrance de génériques ?
"La diffusion massive des génériques a un effet économique primordial. Il s’agit de préserver le financement de l’assurance maladie et de la protection sociale en générale. En 2011, l’économie générée par la délivrance de médicaments génériques représente à elle seule 1,4 milliard d’euros. Et ce n’est qu’un début puisque la France est très en retard sur ce sujet par rapport à ses voisins européens disposant d’un système de soins à peu près identique. Nous avons donc une grosse marge de progrès devant nous".
Un client peut-il refuser le générique délivré par son pharmacien ?
"Le pharmacien ne propose pas n’importe quel générique. Il propose le générique du médicament prescrit par le médecin, qui soigne exactement de la même façon. Le client peut tout à fait le refuser mais il n’aura alors pas le droit au tiers payant. C’est-à-dire qu’il sera obligé d’avancer les frais. Le pharmacien établira alors une feuille de soin qu’il enverra au centre d’assurance maladie de la personne et celui-ci la remboursera ultérieurement. Seule la mention 'Non substituable' d’un médecin signifie que le pharmacien ne peut pas substituer le médicament".
A Caen et dans le Calvados, les pharmaciens jouent-ils le jeu dans la délivrance du générique ?
"Les pharmaciens ont prouvé leur sensibilité dans ce dossier. Contre vents et marées, ce sont eux qui ont fait la promotion du générique. Il faut maintenant passer à la vitesse supérieure avec la montée en charge de la délivrance du médicament générique".
Les pharmaciens ont-ils un quota de délivrance à atteindre ?
"Non, mais nous suivons leur pratique. Cela fait même l’objet de retours personnalisés. Il n’y a aucun quota mais il y a un objectif national fixé à 85% de médicaments génériques dans le répertoire des molécules qui sont génériquées. Le but est d’atteindre ce taux de substitution à la fin de cette année 2012".
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