Avec le Mont-Saint-Michel, Etretat et les plages du Débarquement, c'est l'un des spots touristiques les plus visités de Normandie. Près de 3,7 millions de curieux découvrent chaque année Honfleur et son vieux bassin. La cité s'attend d'ores et déjà à un impact majeur du coronavirus sur la fréquentation. "Dix-neuf escales de paquebots sont déjà annulées, soit 14 000 passagers en moins. Les frontières de l'Europe devraient rester fermées et on ne sait pas comment le trafic aérien va reprendre. Il risque aussi d'y avoir une psychose, même après le confinement, redoute Ségolène Chesnel, directrice générale de l'office de tourisme communautaire. Il va falloir faire sans les étrangers, soit 47 % de la clientèle.
Honfleur, une valeur "refuge"
Si les règles en vigueur le permettent, il faudra mettre le paquet sur l'accueil des visiteurs tricolores. "A Honfleur, il y a beaucoup de touristes des Hauts-de-France, de l'Ile-de-France, de la Normandie", poursuit la professionnelle. Il y a une raison d'espérer : la valeur "refuge" de la destination, déjà constatée après les attentats, lors des canicules et lors des crises financières.
L'office de tourisme va notamment orienter sa communication vers les Normands, invités à venir en vacances... chez eux. "Habituellement, ils sont adeptes d'excursions à la journée. Il va falloir les convaincre de partir en séjour. A nous de travailler des itinérances entre grands spots touristiques ou avec les zones plus rurales. Il va falloir jouer collectif", estime Ségolène Chesnel. Une campagne d'un million d'euros va prochainement être lancée par plusieurs acteurs touristiques, à l'échelle de la région Normandie.
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