"Le téléphone n'arrête pas de sonner et nous recevons des mails en cascade !" A Saint-André-sur-Orne, en périphérie de Caen, la dirigeante de Plexitech, Catherine Vaussy, n'a pas le temps de s'ennuyer.
Depuis l'annonce du déconfinement progressif, le lundi 11 mai, cette PME spécialisée dans la transformation de matière plastique réalise une trentaine de devis par jour.
Les commerces locaux ont remplacé
les clients habituels
Pourtant, au début du confinement, "tous nos clients ont suspendu leur activité", poursuit Catherine Vaussy, qui travaille habituellement pour des agenceurs de grands magasins, partout en France. Mais la crise sanitaire a fait émerger un nouveau marché, normand cette fois. "Du gros marché national, nous sommes passés à des commandes unitaires de protections pour comptoirs, pour les commerçants locaux, les cabinets médicaux..." De quoi maintenir une activité économique.
Catherine Vaussy - Plexitech
Une matière première plus rare
Visières, protections en plexiglas pour comptoirs ou séparateurs adaptés aux véhicules utilitaires... Pour le moment, trois produits, nouveaux pour Plexitech, ont été conçus. "Mais on en développe d'autres, car nous pressentons que cette période de protection risque de durer encore longtemps."
L'atelier de production travaille désormais de 6 à 22 heures, pour répondre à la demande, amplifiée depuis l'allocution d'Emmanuel Macron lundi 13 avril.
Catherine Vaussy - Plexitech
Revers de la médaille : la PME doit faire face à une augmentation des prix de la matière première et à des délais de livraison rallongés. "D'habitude il nous faut trois à quatre jours pour obtenir le plastique, désormais c'est plutôt trois à quatre semaines."
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.