Parmi les nombreuses activités durement touchées par le confinement : les centres équestres et poneys club. Ils n'ont plus le droit d'accueillir du public, mais il faut continuer à nourrir, soigner et occuper les chevaux. Dans le pays de Caux, trois centres tirent la sonnette d'alarme : les écuries d'la Ferranderie (Cuverville-en-Caux), les écuries des Partages (Ecrainville) et le centre équestre Sport Jump (Fécamp). Ce qui les inquiète, c'est l'après-confinement.
Clara Kimmel Lafaurie, écurie d'la Ferranderie
"Est-ce que les gens vont revenir, retourner vers des activités de loisirs ?", nous confie Clara Kimmel-Lafaurie, dirigeante des écuries d'la Ferranderie, qui doit s'occuper de 25 chevaux. Pour l'heure, elle ne connaît pas de difficulté financière, mais après ? "L'été, on fonctionne avec les colonies et centres de loisirs. Seront-ils ouverts ?"
Les centres équestres ne savent pas encore s'ils pourront rouvrir le lundi 11 mai, comme les écoles. Ils demandent une réouverture rapide, ainsi qu'une annulation des charges et un retour à la TVA à 5,5 %.
Accompagnement financier pour les centres équestres et les poneys clubs: le @gouvernementFR soutient les acteurs @FFEquitation @Agri_Gouv https://t.co/5U7lz40P1u pic.twitter.com/WzWbJEgy6a
— Didier GUILLAUME (@dguillaume26) April 21, 2020
Premier élément de réponse ce mardi 21 avril : Didier Guillaume, le ministre de l'Agriculture, a annoncé que les centres équestres bénéficieraient d'accompagnement financier pour l'alimentation et les soins des animaux, au même titre que les zoos, les cirques et les refuges.
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