Le coronavirus et le confinement ont mis à l'arrêt l'ensemble des compétitions pour les professionnels mais aussi la pratique amateur. Les salles de sport sont fermées et le resteront encore plusieurs semaines. Elles ont dû s'adapter rapidement pour maintenir un lien avec leurs adhérents et répondre à leurs demandes.
Du chômage partiel
"Tout de suite, nous avons mis en place des cours à distance et des entraînements", raconte Laurence Catel, à la tête d'une salle indépendante à Rouen.
Une situation d'autant plus délicate pour la gérante qui ne bénéficie pas du soutien financier d'un réseau national. Malgré tout, elle a "proposé immédiatement de reporter la durée de fermeture de l'abonnement".
Dans sa salle de sport du centre-ville, Laurence Catel compte d'ailleurs beaucoup d'étudiants qui pourraient se faire moins nombreux à la réouverture des lieux. En effet, les cours à l'université ne reprendront pas physiquement d'ici le mois de septembre. Certains jeunes retourneront peut-être dans leur famille.
Pour maintenir les finances de sa salle, Laurence Catel sollicite "le prêt garanti par l'État et des aides pour les salariés avec du chômage partiel". La gérante remercie le soutien de ses adhérents avec des messages reçus "tous les jours" sur les réseaux sociaux.
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