L'information ne s'arrête pas pendant la crise sanitaire. Elle est même plus que jamais essentielle et les journalistes de tous les médias continuent à se mobiliser, en télétravail au maximum mais aussi sur le terrain. Pour Mathilde Carnet, correspondante de BFMTV en Normandie, il a fallu toutefois adapter son quotidien.
"Je suis chez moi, j'ai un équipement : masque, gants, gel. J'essaie de garder mes distances même si toute seule, ce n'est pas facile", décrit-elle. Elle est effectivement la seule correspondante de la chaîne dans la région pour préparer et tourner ses reportages sur le terrain, en lien avec la direction parisienne. "Des chaînes font des interviews par Skype mais, en tant que correspondant, on ne fait pas trop ça." Mathilde Carnet va donc utiliser au maximum sa perche pour rester à bonne distance de sécurité de ses interlocuteurs. Globalement, elle se sent en sécurité avec l'équipement qui lui est fourni. "J'essaie surtout de mettre les autres en sécurité. Je n'ai pas trop peur pour moi bizarrement mais je passe de personne en personne et je n'aimerais pas contaminer les autres."
Mathilde Carnet
"Je cherche des initiatives locales"
Le rythme du travail est resté le même pour la journaliste mais quasi l'intégralité des sujets qu'elle produit est désormais liée à la crise sanitaire du Covid-19. "Ça peut-être des histoires un peu insolites, la désinfection dans certaines villes, des communes qui mettent en place des mesures de précaution un peu originales..." Comme correspondante régionale, elle recherche ce qui va faire la singularité de la région Normandie dans l'actualité, "des initiatives locales qui peuvent intéresser au niveau national".
Mathilde Carnet
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