Les associations à vocation sociale sont sur le front pour continuer à assurer leur mission, plus que jamais nécessaire pendant la crise sanitaire. Beaucoup ont dû réorganiser leurs activités, comme le Secours populaire de Seine-Maritime.
"On a arrêté tout ce qui est ventes, vestiaires pour se consacrer à l'aide d'urgence", explique Émilie Le Bigre, secrétaire générale de la fédération départementale. Douze structures restent ouvertes dans le département pour assurer l'accueil des plus démunis, familles ou étudiants isolés et assurer une aide alimentaire. 6 000 personnes ont déjà reçu des aides depuis le début du confinement. "Par exemple, sur le secteur du Havre, pendant quelques semaines, la Banque alimentaire et d'autres associations ont été fermées. Le comité a eu une activité triple par rapport à un temps hors confinement", explique la responsable.
Les bénévoles sont très sollicités, d'autant que les plus fragiles d'entre eux sont préservés. "On tourne avec 150 bénévoles sur le département", au lieu de 800 au sein du Secours populaire.
Et la facture est déjà très lourde pour l'association. "On estime à plus de 90 000 euros par mois les pertes pour l'ensemble du département."
Émilie Le Bigre
L'occasion pour Émilie Le Bigre de lancer un appel aux dons pour faire face à la période et pouvoir continuer d'assurer les activités de l'association, lorsque le confinement sera levé. Le Secours populaire a notamment besoin de produits d'hygiène, gels douche, shampoings ou protections féminines pour les plus démunis. Elle appelle aussi aux dons de masques de protections pour les bénévoles, qui ne disposent pour l'heure que de gants et de gel hydroalcoolique.
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