Guillaume Ogereau, secrétaire général de l'ordre des chirurgiens-dentistes du Calvados, invité de Paroles d'experts, le lundi 6 avril.
Bonjour Docteur, avec vous on évoque cette profession médicale à l'arrêt.
"Effectivement, depuis le début du confinement, le Conseil national de l'ordre des chirurgiens-dentistes, en accord avec les instances gouvernementales, nous a demandé à tous de fermer nos cabinets pour éviter la propagation du coronavirus. Par ses spécificités, notre activité est à risques. Premièrement, nous recevons énormément de public. Ensuite, nous travaillons à 30 cm de la bouche de nos patients. Enfin, nos instruments, comme la turbine, créent une nébulisation et propagent une myriade de petites gouttelettes…"
En matière dentaire, il y a tout de même des urgences.
"Pour réagir à cette problématique, nous avons mis en place un service d'urgences. Par exemple, dans le département du Calvados, les dentistes assurent une permanence par téléphone ou par mail. Le patient contacte son praticien qui établit un premier diagnostic et pose, si possible, un plan de traitement avec des conseils ou une ordonnance, de façon à répondre en première intention aux douleurs du patient."
Et pour ceux qui ont besoin de soins ?
"Nous avons quatre cabinets de garde, 7 jours sur 7. Dans ces cabinets, les personnels sont habillés d'EPI (Équipements de protection individuelle) des pieds à la tête. On a mis en place un centre de régulation tenu par des dentistes qui ventilent les patients sur ces quatre cabinets, ouverts sur la base du volontariat, selon trois grands thèmes : les traumatismes, les infections et les douleurs absolues."
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.