Elle se réveille à l’hôpital, où elle comprend qu’elle est retournée vingt-cinq ans en arrière, au moment où elle a rencontré Éric.
Une ballade nostalgique et pleine d’humour
Une quadragénaire se retrouve plongée dans le monde de son adolescence : c’était déjà le thème de "Peggie Sue s’est mariée", de Francis Ford Coppola. Mais Noémie Lvovsky l’a agrémenté de ce qui fait le charme des comédies réussies à la française : la légèreté alliée à la nostalgie. En interprétant elle-même cette jeune fille de 16 ans, Noémie Lvovsky prouve que, au cinéma, le talent permet toutes les audaces. Car, passé les premières secondes de surprise, le spectateur marche à fond avec ce décalage, qui finit par n’en être plus un, tant la reconstitution de l’époque - en particulier dans les vêtements des adolescentes - est bien fait et l’ensemble rythmé et plein de drôlerie.
Cette ballade nostalgique et pleine d’humour dans le passé montre que, si l’on ne peut changer son destin, on a toujours la possibilité de s’en accommoder, comme le dit si bien la prière de la sérénité, dite par l’horloger.
Surtout, l’héroïne trouvera le moyen d’avoir les conversations qu’elle n’a jamais eues avec ses parents de leur vivant, ce qui donne lieu aux scènes les plus émouvantes d’une œuvre originale, pleine de jolies surprises et interprétée par une bande de comédiens de grand talent.
Marie-Christine d’André
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