Au bout de vingt-sept ans de vie commune, celui-ci a découvert en juillet dernier, date de leur séparation, que celle qui gérait les comptes du couple avait tellement contracté de crédits en imitant sa signature qu’il était complètement surendetté. Les charges de remboursement et les dépenses de la vie courante dépassent alors les revenus mensuels que lui procure son travail d’employé communal depuis trente ans.
“Le curé ne se déplacera pas pour rien”
Le 28 août, n’y tenant plus lorsqu’il l’aperçoit dans le jardin du cousin, il ne peut s’empêcher de l’aborder au sujet du paiement de la cantine de leur fille. “J’ai envie de te bousiller et ton cousin avec. Comme ça, le curé ne se déplacera pas pour rien !”.
Vendredi 31 août, en comparution immédiate, sans antécédents judiciaires, il comparait détenu pour récidive de menaces de mort et non respect du contrôle judiciaire. Le voisin et cousin a d’autant plus peur qu’il affirme avoir déjà désarmé le prévenu lors un conflit avec un autre voisin.
L’accusé s’adresse au président : “Je vous jure, cette fois ci j’ai compris qu’il ne fallait plus que je lui parle. La dernière fois, j’avais pas juré !”
C. P. est finalement condamné à quatre mois de prison dont deux avec sursis. Il doit aussi verser 500 euros de dommages et intérêts aux deux victimes, et ne doit pas reparaître au Mesnil-Clinchamps. Il a été maintenu en détention.
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