Si Papillons de Nuit a déjà acté son report à la fin août en raison de la crise du Covid-19, le festival Beauregard, à Hérouville-Saint-Clair, est encore dans l'attente de décisions gouvernementales pour décider de maintenir ou non sa 12e édition, prévue du 2 au 5 juillet. "Le décret d'interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes court jusqu'au 15 avril. Tant que nous n'avons pas de vision à moyen terme, il est trop tôt pour prendre la décision de maintenir ou annuler le festival", indique Paul Langeois, codirecteur, ce lundi 6 avril.
"Ce n'est pas du pile ou face", rappelle le patron de Beauregard. Les enjeux financiers sont lourds et des questions d'assurances et de contrats d'artistes entrent en jeu. "Si je décidais aujourd'hui d'annuler de mon propre chef - ce que je ne souhaite pas - mon assureur me dirait d'en assumer les conséquences." En cas de décret interdisant les grands rassemblements, le cas de force majeure pourrait en revanche s'imposer.
Une centaine de prestataires et 180 intermittents du spectacle travaillent sur le festival. "C'est un an de boulot pour quatre jours d'événement. La rentabilité de notre structure se joue uniquement sur quelques jours. Si ils ne peuvent pas se réaliser, ce sont plein de dépenses qui ne trouveront pas de recette", poursuit Paul Langeois.
Les organisateurs espèrent pouvoir apporter une réponse aux festivaliers dans le courant du mois de mai.
L'an passé, 108 000 spectateurs avaient vibré à Hérouville-Saint-Clair.
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