C’est une maladie méconnue pour beaucoup : l’hémocromathose. La région pourtant est "plutôt exposée", explique le professeur en hépatologie du CHU de Caen, Thong Dao. "Il s’agit d’une surcharge de l’organisme en fer, liée à une anomalie génétique", poursuit-il. La maladie, mortelle, touche autant les hommes que les femmes. Le diagnostic chez ces dernières est plus complexe en raison du cycle menstruel.
Des saignées régulières
Céline Moroni, habitante de Cormelles-le-Royal, en connait bien les effets. Ce sont des douleurs aiguës aux mains qui l’ont alertée. "Souffrir tous les jours à 28 ans, c’est difficile", témoigne-t-elle. La maladie a été diagnostiquée chez son père, Claude Lemière, il y a déjà plusieurs années. "Une grande fatigue, des douleurs aux articulations, un essoufflement. Autant de symptômes qui ne trompent pas", souligne ce dernier. Pour vivre avec l’hémocromathose, ce père et sa fille doivent soustraire leur sang. "Au début, c’est toute les semaines", précise le Pr Thong Dao. Céline Moroni a maintenant une "saignée" tous les six mois. Le sang extrait "peut être réutilisé moyennant certaine précaution", explique le spécialiste. La plupart du temps, il est en définitive détruit.
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