À cause du coronavirus, les épreuves terminales du baccalauréat n'auront pas lieu en juin prochain. C'est ce qu'a annoncé le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer ce vendredi 3 mars alors qu'on ne sait toujours pas quand les élèves vont pouvoir reprendre les cours. Pour la première fois, ils seront évalués sur contrôle continu.
Récompensées de leur assiduité
Zoé est en terminale S au lycée Jean-Rostand à Caen. "C'est du stress en moins car depuis le début du confinement on travaille sans savoir où on va. Là, au moins, je suis fixée", explique-t-elle, soulagée. "Il reste trois mois à travailler mais je me dis que le bac, c'est presque fait". Loïs, elle, est en terminale ES. Aux annonces du ministre, son premier réflexe a été de calculer sa moyenne. "Pour le moment, j'ai la mention bien", se rassure-t-elle, mais elle reste tout de même frustrée par cette nouvelle. "Je préparais des fiches toute l'année pour les dernières révisions et au final ça ne sert à rien. J'ai le sentiment qu'on n'aura pas le mérite d'avoir le bac". Du côté des élèves de première, les épreuves de Français se feront en deux temps.
De l'incertitude pour les élèves de première
L'évaluation écrite sera effectuée sur contrôle continu. En revanche, l'épreuve orale, elle, est maintenue. Pour Zoé, élève en première STMG, cela reste le flou. "On devrait avoir 13 textes à apprendre mais pour l'instant on en a eu seulement six, indique-t-elle. On ne sait pas s'ils vont tout nous donner à apprendre en un mois mais ça me paraît impossible !" Elle prévoit de se concentrer sur ceux déjà étudiés. "Je pense que nous allons être très attendus sur l'oral. Ils auront peut-être un barème plus sévère."
Loïs, Zoé et Zoé se sont confiées après l'annonce du ministre
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