Le virus n'épargne personne. Les élus, en campagne pour les municipales au mois de mars, ont été particulièrement exposés. C'est le cas de Catherine Flavigny, le maire de Mont-Saint-Aignan, qui a contracté le nouveau coronavirus, probablement juste avant le premier tour. "J'avais juste une petite toux, sans fièvre, donc je n'ai pas trop compris." Et puis très rapidement, dès le lendemain des élections, son état s'est aggravé, quand elle a ressenti "une barre dans le dos allant d'une omoplate à l'autre, m'empêchant quasiment de me mettre debout, et puis le lendemain, la fièvre". Après rendez-vous chez son médecin, le diagnostic ne faisait pas de doute.
L'élue est confinée chez elle, mais les choses ne s'arrangent pas. "Ça se traduit par une fatigue extrême, qui fait que vous n'arrivez pas à émerger d'un lit", explique-t-elle. Elle souffre aussi de nausées, perd le goût… Après un nouveau rendez-vous en visio avec un médecin, l'édile est hospitalisée au CHU de Rouen. "J'ai été très bien suivie et il n'y avait pas de caractère de dangerosité, mais un suivi semblait nécessaire."
Écoutez le témoignage de Catherine Flavigny :
Catherine Flavigny
Après plus de deux semaines, Catherine Flavigny est tirée d'affaire et a pu reprendre ses fonctions, avec notamment des permanences téléphoniques chaque vendredi matin, de 10 heures à 12 heures pour répondre aux questions des habitants. Une permanence par d'autres élus est aussi assurée chaque après-midi, du lundi au vendredi, de 14 heures à 17 heures.
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