Elle s'y attendait plus ou moins. En raison de la crise du coronavirus, Charlotte a été appelée pour être affectée au service Covid-19 de l'hôpital de Granville-Avranches mi-avril. En attendant, elle doit se rendre disponible à toute heure, comme l'exige le plan blanc, en tant qu'aide-soignante. Or, Charlotte est étudiante en troisième année d'école d'infirmière. Les conditions ne lui conviennent pas.
"Mon stage en cabinet libéral a été stoppé par manques de protection. J'ai ensuite été appelée pour renforcer les équipes, mais je vais devoir intervenir en tant qu'aide-soignante, avec le statut et le salaire d'une étudiante infirmière (soit 50 € la semaine)", déplore-t-elle. Au plein cœur de sa dernière année d'études, Charlotte est angoissée, bien que la crise sanitaire que l'on traverse puisse lui apporter de l'expérience. "Cette crise va nous apprendre à gérer notre stress et à nous adapter, c'est évident, raconte-t-elle. Mais on est censé être diplômé en février 2021 et entrer sur le marché du travail, en situation concrète. On ne sait pas vraiment comment ça va se passer."
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Le métier d'aide soignante est le rôle premier de l'infirmière !!! Encore une qui va oublier son rôle propre !!!
Encore une qui refuse de toucher un gant de toilette comme beaucoup...eh bien là c est raté. Tant qu il n y a pas de diplôme en poche vous n êtes " qu'une aide-soignante "