Cela fait partie des grandes questions de cette crise sanitaire. Fallait-il tester massivement la population pour dépister les cas positifs au coronavirus, à l'image de la Corée du Sud ?
Cela n'a pas été le choix de la France, qui n'avait d'ailleurs pas suffisamment de tests, même si le gouvernement a annoncé depuis vouloir les intensifier.
Qui est concerné par les tests ?
En raison du faible nombre de tests disponibles, une certaine catégorie de la population est concernée et ce, uniquement sur prescription médicale.
Il s'agit :
- Des personnes fragiles, comme les personnes âgées, les femmes enceintes, les donneurs d'organe ou encore les personnes atteintes de certaines pathologies chroniques,
- Des personnes qui sont hospitalisées pour d'autres raisons que le coronavirus, mais qui commencent à développer des symptômes qui pourraient être liés au Covid-19,
- Des professionnels de santé, uniquement s'ils présentent des symptômes,
- Des trois premiers cas dans un EHPAD (Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) ; au-delà de ce chiffre, les tests ne sont plus réalisés et les malades potentiels sont automatiquement considérés comme positifs au Covid-19.
Où sont réalisés les prélèvements ?
Une fois la prescription médicale donnée, les professionnels de santé peuvent orienter les patients à dépister vers une longue série d'établissements aux quatre coins de la Normandie, dont la liste est disponible sur le site de l'Agence régionale de santé (ARS).
Il peut s'agir :
- De tous les établissements de santé, hôpitaux et cliniques,
- Des laboratoires de villes, plus d'une cinquantaine en Normandie capables de faire les prélèvements,
- Des EHPAD,
- De certains cabinets de ville qui sont en lien avec les laboratoires et qui disposent de kits de prélèvements.
Où sont réalisées les analyses ?
Les sites où sont réalisées les analyses des prélèvements effectués sont beaucoup plus rares dans la région. Il s'agit des CHU de Rouen et de Caen, du Groupe hospitalier du Havre et de deux sièges de réseaux de laboratoire, un dans le Calvados et un en Seine-Maritime.
Très vite, le Centre hospitalier intercommunal Elbeuf-Louviers et le Centre hospitalier Eure-Seine à Évreux seront équipés pour réaliser, eux aussi, les analyses.
Pourquoi les chiffres de cas confirmés en Normandie ne sont-ils pas pertinents ?
L'ARS le précise dans son point quotidien sur la crise sanitaire en Normandie : "Le nombre de cas confirmés ne reflète pas la réalité de la circulation du virus sur le territoire", car les dépistages ne sont pas systématiques. Impossible d'estimer le nombre total de cas dans la région, sans compter qu'un certain nombre de personnes touchées sont asymptomatiques.
L'ARS ajoute qu'elle communique le nombre de tests réalisés dans les trois laboratoires hospitaliers (CHU de Caen, CHU de Rouen et GHH), soit 7 427 prélèvements réalisés et 1 248 personnes positives au soir du lundi 30 mars. Ce chiffre ne comprend pas les analyses réalisées au sein des sièges des deux réseaux de laboratoires privés dans le Calvados et en Seine-Maritime.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.
Maintenant on partirait sur des tests pour évaluer le nombre de personnes affectées, bref chaque jour apporte son lot de recommandations on a l’impression d'un pilotage au fil de l’eau, manque cruel de matériel pour endiguer prendre en charge les malades, quand aux différentes pistes d'ordre médical, personne n’a l'air d accord pour donner aux plus malades les différents médicaments à disposition on a une impression de lutte en interne (laboratoires,médecins etc) pour imposer sa doctrine et son retour sur investissements, mais pendant ce temps malades et ceux qui sont à leurs chevets luttent au quotidien. J’ose espérer ne pas assister à une partie tragique de poker en communication. Encore énorme respect à ceux des premières lignes de front comme aime à le rappeler nos dirigeants, mais ils ne faudrait pas omettre d'oublier tous les autres embarqués dans cette galère et qui participent à l'élan.
Il paraît que Macron remonte en côte de popularité...le gouvernement vient de renvoyer les ouvriers du bâtiment travailler.
Tout le monde sait qu'un confinement n'aura d'effet que s'il dure au moins 40 jours et qu'il soit général sauf soignants.
De surcroît si les frontières ne restent pas étanches à l'issue et que l'on laisse les immigrés dans les rues...la seconde vague reviendra très vite et ceux avant la fin de l'année.
Mais rassurez vous il y aura des masques enfin paraît il à ce moment