Le confinement mis en place face à l'épidémie de coronavirus a des conséquences parfois inattendues. Si les collectes des ordures ménagères et des déchets recyclables sont assurées normalement dans la Métropole Rouen Normandie, le traitement a évolué.
Service minimum
C'est le Syndicat mixte d'élimination des déchets de l'arrondissement de Rouen (Smédar) qui en a la charge, également pour quatre autres collectivités, dont Dieppe Maritime. Celui-ci a mis en place un service minimum avec le traitement des déchets centralisés sur le site de Grand-Quevilly, qui a la particularité de produire, grâce à ces déchets, de l'énergie (électricité et chaleur).
"Nous dirigeons, durant la crise, cette collecte sélective vers l'usine de valorisation énergétique, explique Christophe Lannier, directeur général du Smédar. Nous ne sommes pas en mesure de garantir le traitement des déchets recyclables dans de bonnes conditions pour nos agents." Il ne pouvait être assuré le "maintien des mesures de protection et des gestes barrière", si le Smédar avait fait le choix de maintenir un tri des déchets.
Christophe Lannier
Les équipes sont "réduites au minimum", poursuit Christophe Lannier. Au lieu de 200 agents habituellement, il n'y en a désormais plus qu'une vingtaine actuellement pour assurer le service minimum. Certains, notamment des équipes techniques, sont à domicile, mais mobilisables à tout moment, tandis que d'autres, dont le personnel administratif, fonctionnent en télétravail.
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