Alors que les Français sont, depuis le mardi 17 mars, contraints de rester chez eux pour freiner la propagation de l'épidémie de coronavirus, comment bien vivre le confinement ? Prenons de la hauteur avec Didier Leclerc, ancien sous-marinier. Sa première patrouille remonte à 1976, à bord de l'Indomptable, Sous-marin nucléaire lanceurs d'engins (SNLE). Pendant dix ans, ce Cherbourgeois a multiplié les conditions de travail exceptionnelles : la vie avec 134 personnes dans un même espace, et ce pendant plus de deux mois consécutifs, sans échappatoire. "Le plus dur, contrairement à aujourd'hui, c'était de ne pas avoir de relations avec l'extérieur. Je peux vous dire que lorsqu'on est séparé pendant 70 jours sans avoir de nouvelles, c'est difficile", raconte l'ancien chargé de la conduite du réacteur, âgé de 67 ans. C'est donc surtout le lien social qui préserve le moral des troupes. "Le moment le plus convivial à bord, c'était le repas. Ça permettait aux gens de se retrouver et de discuter ensemble." Une chance pour certaines familles qui peuvent enfin, prendre du temps pour se retrouver.
Didier Leclerc
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