Voilà plus d'une semaine que les Français sont en partie confinés à leurs domiciles en raison de la pandémie de Covid-19 qui touche l'ensemble de la planète. Une obligation de rester à domicile qui permet de réduire la vitesse de contamination de la population.
L'économie, elle, continue de tourner et pour certains, c'est également la découverte du télétravail. QAPA, agence d'emploi par intérim, a réalisé une étude du mardi 17 au vendredi 20 mars sur plus de 4,6 millions de personnes : ses conclusions montrent que cette épreuve est parfois compliquée à vivre pour certains Français.
Cette étude nous apprend que 33 % des sondés ne respectent pas encore parfaitement le concept du #RestezChezVous et avouent se déplacer sur leur lieu de travail.
Pour ceux qui ont la chance de ne pas être en chômage partiel, le télétravail est une nouvelle forme d'activité, qu'il est encore difficile à appréhender. Un sondé sur deux avoue avoir du mal à optimiser le travail à la maison.
Pour près de 80 % des sondés, cette notion de confinement, encore nouvelle dans la vie quotidienne, représente une réelle crainte. Inquiétude qui se matérialise principalement sur la pérennité de leur emploi, puisque 72 % des Français semblent avoir peu de certitude sur l'avenir de leur emploi.
Et si le confinement se prolongeait ?
Alors que cette période de confinement risque de se prolonger, une partie des sondés redoutent déjà cette annonce. 23 % des sondés estiment pouvoir le supporter jusqu'à trois semaines et seulement 28 % pensent que 14 jours sont une limite acceptable à ne pas dépasser. 17 % sont prêts à tenir le temps qu'il faudra et 16 % avouent déjà être à bout. Des chiffres qui pourraient évoluer dans les prochains jours.
La solution serait, pour certains, de bénéficier d'un accompagnement psychologique durant ou après le confinement (43 % des sondés) mais à l'heure actuelle, seulement 11 % des entreprises en proposent un.
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