Depuis la mise en place des mesures de confinement, la Société normande de protection des animaux (SNPA) s'est adaptée. Les bénévoles ne peuvent plus venir au refuge situé sur l'île Lacroix à Rouen. Seuls les animaliers, qui sont salariés, restent présents pour prendre soin des chats et des chiens.
Des adoptions "au compte-gouttes"
Autre difficulté, les adoptions qui ne peuvent plus se faire, puisque le refuge est fermé au public. À l'exception "des adoptants qui étaient venus faire une première promenade avec les chiens, il n'y a pas de soucis", explique Cécile Royer-Martin, la présidente de la SNPA.
Il peut y avoir aussi des adoptions "très particulières", avec "des chiens où il faut faire des visites au domicile et sur rendez-vous". Mais tout cela "reste très ponctuel et se fait au compte-gouttes".
Cécile Royer-Martin
Cécile Royer-Martin craint, pour les prochaines semaines, une hausse du nombre d'abandons liés au confinement. "Depuis une semaine, on n'a pas moins d'appels pour des abandons avec des motifs comme des chiens qui n'obéissent pas ou qu'ils sont allergiques au chat, rapporte la présidente de la SNPA. Le motif réel, ils ne nous l'invoquent peut-être pas pour le moment."
Cécile Royer-Martin
Avec le pic de l'épidémie du coronavirus et un possible confinement prolongé, "je pense que ça va être une vague d'abandons chez nous, mais on se prépare. On redoute ce moment."
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.