Le député (Les Républicains) de la Manche Philippe Gosselin est l'une des rares personnes présentes à l'Assemblée Nationale ce vendredi 20 mars. Ils ne sont qu'une vingtaine en séance.
Vous êtes l'un des rares députés au palais bourbon ce vendredi ?
"On est trois par groupe, effectivement. C'est le format très restreint. On sera 24 en séance publique cet après-midi. Dans les couloirs, on a l'impression d'être à l'assemblée en plein mois d'août."
C'est nécessaire de poursuivre l'activité parlementaire ?
"C'est même indispensable. Je crois que l'activité démocratique doit se poursuivre, c'est une activité essentielle. Dans un état de droit, il serait quand même assez malheureux que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics soit interrompu. Ça me paraît essentiel effectivement, avec bien sûr des précautions qui sont loin de constituer un privilège, je peux vous l'assurer. Ça n'a rien d'un privilège que de venir siéger à l'Assemblée nationale dans de telles conditions, mais chacun fait son devoir, chacun est à son poste et c'est ainsi que les choses avancent."
Concrètement, vous faites quoi ?
"On va travailler sur des textes importants, comme ceux qui régiront le financement des mesures qui ont été annoncées par le gouvernement, comment il sera accordé par le gouvernement pour les entreprises dont le fonctionnement est impacté par l'épidémie. On va aussi se pencher sur la manière dont vont fonctionner les conseils municipaux dans les semaines qui viennent, puisqu'il n'y a pas l'élection des maires et des adjoints. Comment vous fonctionnez les EPCI. Des questions importantes et urgentes."
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