Actuellement, en France, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne. Autant les files d'attente sont automatiques en cette période de confinement dans les commerces alimentaires, autant les centres de contrôle technique, également autorisés à ouvrir, attendent le client. "Je vais baisser le rideau ce soir", annonce mercredi 18 mars, Hugues Legand, 57 ans, gérant du centre Norisko au Havre (Seine-Maritime). "Les gens décommandent leur rendez-vous. Il faut dire que les déplacements sont très limités depuis ce mardi. Sur les textes réglementaires, il n'est pas prévu d'aller à son garage, ni au contrôle technique. Je ne vais pas continuer à venir pour regarder mon ordinateur et répondre au téléphone. Je vais faire un transfert d'appel temporaire, pendant la fermeture. Je vais donc pouvoir travailler de chez moi".
Le cas personnel d'Hugues Legand, qui n'emploie pas de salarié, pourrait devenir une généralité. "Les réseaux de contrôle font pression auprès du ministère pour que nous soyons tous fermés pour des impératifs de santé publique". Le gérant de Norisko n'est pas très optimiste pour la suite. "À mon avis, les mesures de restriction de déplacements prévues pour 15 jours vont être renouvelées. Je pense reprendre le travail au mois de mai, pas avant", conclut-il avec fatalité.
Inquiétudes au niveau financier
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