Les rues de centre-ville, tellement animées habituellement, sont désormais désertes. Les rideaux sont baissés. Le silence est quasi assourdissant, avec la circulation réduite au néant à l'exception des camions de livraison et des voitures de police qui procèdent aux contrôles. Dans les rues, seuls les petits commerces de bouche sont ouverts, quasiment désertés au profit des supermarchés. Les croix vertes des pharmacies et les carottes des bureaux de tabac clignotent toujours. Ces derniers ont réduit leur activité à la vente de cigarette et de journaux. "Je me demande ce que font mes habitués qui n'ont parfois que cela comme lien social", nous disait le patron d'un bar-tabac, accoudé à son comptoir où il ne peut plus accueillir les clients.
Les joggeurs, eux, sont bien présents, profitant de l'autorisation de s'aérer pour faire du sport. Une chose est sûre, et c'est peut-être le bon côté, on respire à Rouen...
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