La vie tourne au ralenti en ce lundi 16 mars, notamment au Havre. Habituellement ouvert le lundi, le bar brasserie Le Deauville, tenu par Aïssa Lattaoui, affiche porte close. Face à l'accélération de la propagation de coronavirus, les bars et restaurants sont contraints de rester fermés depuis le samedi 14 mars à minuit et jusqu'à nouvel ordre, à la suite de l'annonce du Premier ministre Edouard Philippe.
"C'est problématique en ce qui concerne la trésorerie", s'inquiète le patron. "Il y a des pertes au niveau de la nourriture et des fûts de bières." En cette matinée du lundi 16 mars, alors que les chaises sont empilées les unes sur les autres, Aïssa Lattaoui et son personnel font le tri dans les réfrigérateurs. Ce qui est périssable va terminer à la poubelle, "sauf si on rouvre le commerce prochainement. Mais bon… On en a bien pour 15 jours, 3 semaines. Est-ce qu'on aura la trésorerie nécessaire pour faire face à un arrêt d'activité de longue durée ? Il va falloir voir avec les comptables et les banquiers quelles solutions nous pouvons trouver pour gérer cette situation", explique-t-il.
L'Etat doit financer ce qu'on doit payer lors de cette fermeture et le manque à gagner
Aïssa Lattaoui aurait aimé poursuivre son activité, tout en respectant certaines précautions. "On aurait pu mettre des masques. Car faire une trésorerie, c'est très dur pour les commerçants…", conclut le restaurateur.
La balle est dans le camp de l'Etat
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.