Le préfet est en train de caler cette lettre de mission, avec le ministère. Pour Jean-Christophe Moraud, c'est "un dossier tordu, complexe et intéressant. C'est un dossier à cheval sur 2 mandatures, sur 2 gouvernements, 2 ministres … il y a à rabouter les morceaux … à faire une continuité pour la ministre qui arrive … faire le point juridique, technique et social sur, je cite ce dossier qui traîne depuis pas mal de temps et met en émoi; c'est 1 sujet polémique".
Et le préfet de poursuivre : "on est tributaire des points de contrôle des installations classées qui sont fonction de l'avancement du chantier; avec sur le plan judiciaire, des points de forme, et de fond". Pour Jean-Christophe Moraud, "la messe n'est peut-être pas totalement dite".
A la question a-t-on un point de non-retour compte-tenu de l'avancée du chantier, il répond :"on a dans le sud-est de la France, l'exemple d'un site de stockage qui a été construit et qui n'a jamais pu être utilisé".
Dans des domaines différents mais comparables, Jean-Christophe Moraud a déjà eu à travailler dans le passé sur le dossier Superphénix, et sur les déchets ultimes nucléaires : "nous sommes sur des cycles industriels très longs, 30 ans à Nonant le Pin. 30 ans, c'est une génération, ce n'est pas rien. On est sur des réponses qui ne peuvent pas être sèchement juridiques. Mais l'activité industrielle crée des déchets, comment on les traite ? … question très complexe".
Très rapidement, le préfet va recevoir tous les protagonistes du dossier ; certains rendez-vous sont déjà programmés. Il annonce aussi qu'il ne mènera pas seul, cette "mission d'expertise complète" : le préfet va s'entourer de "toutes les connaissances les plus complètes qui soient … sur les conséquences, demain, après-demain … pour éclaircir la décision".
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.