Actuellement, dans le sport de haut niveau, les dirigeants se creusent beaucoup la tête, car à cause de l'épidémie de coronavirus, tous les rassemblements de plus de 1 000 personnes sont désormais interdits en France. Alors, faut-il jouer à huis clos ou alors évoluer devant un public clairsemé ?
"Le public provoque de l'adrénaline chez les joueurs"
"Cela change beaucoup de choses. On se rappelle que la saison dernière lors des play-off, on avait eu 4 000 personnes. Et là dans la même salle, on aura 1 000 spectateurs. Il faut penser aux joueurs. Car le public provoque chez eux plus d'adrénaline et il leur permet de se dépasser ou de se surpasser", fait savoir Hervé Coudray, le coach des basketteurs du Havre. Son équipe entame la deuxième phase du championnat, à domicile, le vendredi 13 mars, contre Chartres, aux Docks Océane, dans une salle peu garnie (maximum 1 000 personnes), coronavirus oblige. C'est le choix des dirigeants du STB.
Résultat : quand on enlève les joueurs, le staff, les partenaires, les abonnés, il ne reste que 300 places. 300 billets sont en vente à destination du grand public, depuis le mardi 10 mars. "Il y aura moins d'invitations distribuées aux clubs et aux écoles. C'est dommage pour la promotion du basket. Mais il y a des choses plus importantes en ce moment", reconnaît Hervé Coudray, le coach du STB.
Hervé Coudray a déjà vécu un match à huis clos
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