"C’est sa deuxième rentrée à la maison", explique Karine, sa mère. Le garçon, "très en demande" d’apprendre, subissait les railleries de ses camarades, jusqu’à rejeter totalement le système scolaire.
"Nous l’avons changé trois fois d’école. Puis ce choix s’est imposé à nous car la situation de Pierre-Aloys avait des répercussions sur notre famille et sur notre couple", explique Armand, son père.
Se reconstruire
Dans une pièce dédiée, la maman de Pierre-Aloys a donc remplacé la maîtresse. Mais sans s’y substituer. "Je ne suis pas enseignante. Nous avons choisi une méthode reconnue par le rectorat de Paris", précise-t-elle. Les copains, l’enfant n’en manque pas : "Je fais des activités, de la natation et des échecs".
Ses parents n’ont pas l’intention de garder toujours leur enfant précoce à domicile. "Notre souhait n’est surtout pas de le désocialiser. Nous lui donnons la possibilité de se reconstruire, avant qu’il retourne un jour à l’école ou au collège".
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