"C'est une crise qui va être longue, on le sait. Elle va durer au moins plusieurs semaines ou plusieurs mois", prévoit Guillaume Laurent. Depuis plusieurs jours déjà, comme ses équipes, le directeur général adjoint du CHU de Rouen est sur le pied de guerre. Tous les matins, avec 20 à 30 personnes, il dirige une cellule de crise pour faire face au coronavirus.
Les équipes se tiennent prêtes, au cas où
"Il faut anticiper, pour toujours avoir un coup d'avance", précise-t-il. C'est la raison pour laquelle les équipes se tiennent déjà prêtes à passer au niveau cinq sur six du plan de bataille déployé en interne, en parallèle de l'échelle sur laquelle communique le gouvernement. Ce cinquième stade, "ça correspondra à un moment où il y aura des cas un peu plus nombreux, décrit Manuel Étienne, professeur dans le service des maladies infectieuses et tropicales, alors que deux personnes sont hospitalisées en date du vendredi 6 mars. On organisera une unité entière pour accueillir les patients atteints de cette pathologie et qui en auraient besoin. On organisera aussi une sous-unité spécifique en réanimation si besoin."
Selon le personnel soignant, il reste encore possible que tous ces moyens ne soient pas nécessaires, si le phénomène épidémiologique est maîtrisé. Mais il préfère être prêt, en cas d'afflux de patients.
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