Pourquoi vouloir quitter la communauté de communes Coeur de Nacre à laquelle votre commune appartient depuis 2002 ?
"Je préfère dire ce que j’attends de Caen la mer ! Plus sérieusement, il manque actuellement une cohérence au niveau du découpage territorial, notamment sur la Côte de Nacre. Les Lutins (habitants de Luc sur mer) vont autant travailler dans l’agglomération caennaise qu’à Douvres la Délivrande. A l’inverse, beaucoup de Caennais viennent à la plage à Luc. Et concernant le tourisme, nous nous sentons plus proches de Lion-sur-Mer, d’Hermanville-sur-Mer, voir de Ouistreham, que d’Anguerny ou Anisy".
Quel intérêt pour vos administrés à rejoindre Caen la mer ?
"La liste est longue. Les transports pour commencer. Aujourd’hui, nous dépendons des Bus Verts du Calvados. Et la différence est notable en terme de coût avec Viacités, qui dessert les villes de Caen la mer. A ma connaissance, Caen la mer assume aussi la cotisation au Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) qui doit être de l’ordre de 60.000 à 70.000€ mais aussi l’emploi des sauveteurs en été. Celui-ci a représenté cette année dix personnes sur deux postes de secours en juillet et en août, plus leur hébergement. Et de façon générale, en intégrant Caen la mer, le service aux Lutins serait vraiment plus significatif".
Serait-ce un coup de fouet pour la démographie de Luc ?
"Cela n’est pas notre préoccupation. La surface de la commune est petite. Nous souhaitons plutôt un maintien de la population, peut-être une très légère hausse".
Comment votre souhait est-il accueilli au sein de la communauté Coeur de Nacre ?
"Notre démarche individuelle n’est pas forcément très appréciée. Mais Coeur de Nacre tient un double discours : elle veut de nouvelles compétences mais déclare elle-même qu’elle travaille à des rapprochements avec Caen la mer".
Et vos relations avec Caen la mer ? La communauté d’agglomération serait-elle prête à accueillir Luc ?
"Oui, cela m’a été dit et écrit. Le maire de Biéville-Beuville, Dominique Vinot-Battistoni, et le maire d’Hermanville-sur-Mer, Jacques Lelandais, tous deux vices-présidents de Caen la Mer, ont apporté leurs témoignages lors d’un conseil municipal fin août. Ils ne se sentent pas perdus dans Caen la Mer. Mais de toute façon, l’application du schéma départemental de coopération territoriale court jusqu’au 1er janvier 2013. D’ici là, il ne peut rien se passer. Et il y aura aussi en 2014 les élections municipales".
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.