Quelques heures après l'appel à mobilisation lancé par plusieurs syndicats, des manifestants se sont rassemblés, le lundi 2 mars en début de soirée, devant l'hôtel de ville de Rouen. L'objectif était de dénoncer le recours au 49-3 par le gouvernement pour faire adopter, en première lecture à l'Assemblée nationale, la réforme des retraites.
"Un déni de démocratie"
"Recourir au 49-3 un samedi en fin d'après-midi en plein débat sur la loi, c'est une méthode qui ne me plaît pas", regrette Corinne Athieux, aide soignante, venue manifester à la sortie de son travail. La jeune femme explique "connaître le droit" et qu'elle "sait comment ça va se terminer", avec l'adoption de la réforme.
D'autres ont encore l'espoir que le gouvernement recule sur sa réforme, comme Éric Durand, enseignant-chercheur venu dénoncer un "déni de démocratie sur une réforme très importante". "La lutte depuis le 5 décembre ne s'est jamais terminée, il y a plein de secteurs qui sont encore en lutte, aujourd'hui n'est qu'une nouvelle étape." D'autres mobilisations sont annoncées dans les prochains jours par les syndicats.
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