Au moment de débriefer le dernier week-end de sport en Normandie, si ce n'est les intempéries, aucun autre événement n'avait eu raison de la moindre rencontre. Et surtout pas le Covid-19, traduisez le fameux coronavirus. Mais depuis, les arrêtés d'annulation de manifestations sont tombés. Premier d'entre eux, celui d'Olivier Verand, ministre de la Santé, qui a prononcé "l'interdiction de rassemblements de plus de 5 000 personnes dans des lieux confinés".
Jouer à Océane et pas à d'Ornano ?
Une demi-mesure qui fait s'interroger. Pourquoi cette limite de 5 000 spectateurs ? Les stades sont-ils considérés comme des lieux confinés ? À ces questions, pas de réponse. Pourquoi prendre une mesure avec ce virus que l'on ne prend pas avec la grippe, qui tue pourtant plus aujourd'hui ? Est-il plus grave justement et veut-on nous en prémunir sans le dire ? Les décisionnaires connaissent-ils eux-mêmes la gravité réelle de la situation ? En fait-on beaucoup trop, au nom du sacro-saint principe de précaution ? En Normandie, va-t-on interdire à Rouen et Caen de jouer au football puisqu'ils dépassent les 5 000 spectateurs, pendant que Le Havre pourra jouer, puisqu'affichant souvent moins que cette jauge ? L'exemple fait sourire, mais dénote surtout d'un flou qui ne fait qu'amplifier les interrogations. Et là où il y a un flou, il y a toujours un loup, dit-on.
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