Le dimanche 15 mars, son nom brillera en lettres rouges sur la façade de l'Olympia. Le duo caennais Daysy va vivre un grand moment dans sa jeune carrière, en première partie de Morcheeba. "Une salle mythique, avec un groupe tout aussi mythique", résume la chanteuse Daisy Berthenet. Avec son acolyte Léo Chatelier, ils vont ainsi enchaîner treize dates, en tournée avec leurs aînés. "C'est le rythme le plus soutenu qu'on ait connu", poursuit le duo, qui a déjà joué les chauffeurs de salle pour Mika sur trois Zeniths et à l'AccorHôtel Arena de Paris, devant 15 000 personnes. "Une chance incroyable pour nous", poursuit la chanteuse. Et un exemple parmi d'autres des projets en développement qui musclent la scène caennaise ces derniers mois.
Rakia signée chez Universal
Après "une période dorée il y a dix ans, avec des projets électropop", Pierre Goubard, chargé d'accompagnement des groupes au Big Band Café d'Hérouville-Saint-Clair, remarque l'éclosion d'une nouvelle vague d'artistes, "qu'on n'avait pas forcément vu venir". "Des projets naissent dans la chambre des artistes, devant les ordinateurs", poursuit-il. Récemment, la chanteuse Jayde (lire notre édition du 26 février) a ainsi "buzzé" sur les réseaux sociaux avec des vidéos de reprises. Annabella Hawk, qui vient de passer trois jours au Cargö en résidence, utilise aussi cette communication digitale. "J'ai proposé au public qui me suit sur Instagram de départager deux instrumentaux différents pour un même texte", éclaire l'artiste. Elle sera chargée d'ouvrir le festival Beauregard le jeudi 2 juillet : "Le live, ça permet de s'affirmer, de trouver une identité." Et aussi d'être repéré par des professionnels. Le duo électro Noroy comptait ainsi beaucoup sur sa première date parisienne, au Café de la Danse, en janvier. "Une date vitrine, avec beaucoup de professionnels dans la salle. Nous avons eu des retours qui présagent de bonnes choses pour la suite", espère Brice Lebel, l'un des musiciens. Noroy travaille sur un nouvel EP, un mini-album, à paraître à l'automne. Souvent la première étape avant d'aboutir à un opus complet, comme Rakia. Originaire de Vire, elle a d'abord vécu à Caen avant de "monter" à Paris où se trouve son label, Universal. La chanteuse a notamment été accompagnée par Orelsan. "Il m'a beaucoup conseillée au niveau musical, m'a donné des idées sur des refrains, des couplets. Quand les gens s'intéressent à ce que l'on fait, c'est encourageant." Après un EP le mois dernier, son album est attendu pour l'été. Luna Stone aussi est parvenu à convaincre un nom important de la musique. Ce duo, formé fin 2018 par Mathieu Bréant et Léa Aubert, va enregistrer un single signé François Welgryn, parolier, entre autres, de Color Gitano de Kendji Girac. "Il faut avoir le culot d'aller frapper à toutes les portes", sourient ces Caennais qui assurent le jeudi 5 mars la première partie des BB Brunes au Big Band Café.
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