Et 1, et 2 et 3. L'association Le Bateau de Brotonne organisait, ce vendredi 28 février, l'inauguration de la 3e serre du chantier d'insertion maraîchage bio de Port-Jérôme-sur-Seine. Un projet soutenu financièrement par Exxon et Caux Seine Agglo. Une serre de ce type coûte près de 9 000 euros. "L'inauguration est un moment marquant pour notre structure, car ce projet a été initié en 2017. On a commencé l'expérimentation en 2018. En 2019, on a eu une année pleine de travail. L'année 2020 est importante car on doit trouver ce qu'on appelle un modèle économique, une viabilité dans la production et la commercialisation de ce qu'on produit", explique Pascal Vaudry, le directeur de cette association qui porte six chantiers d'insertion en Seine-Maritime, majoritairement des chantiers d'espaces verts. Dix personnes travaillent sur l'activité de maraîchage à Port-Jérôme-sur-Seine. Ce sont des anciens demandeurs d'emploi de longue durée. Leur contrat d'insertion de 26 heures par semaine sur deux ans, payé sur la base du SMIC, leur permet de travailler et d'être intégrés à un groupe. Parallèlement, une conseillère en insertion professionnelle se penche avec eux sur leur projet d'avenir, pas forcément le maraîchage. "Ils peuvent avoir un besoin de formation, de stage en entreprise d'un mois pour découvrir une autre activité. S'ils ont des problèmes de mobilité, on va essayer de financer leur permis de conduire. C'est tout un processus mis en place pour que les gens ouvrent leur vision sur d'autres perspectives de travail."
Bientôt la certification Bio
Les produits récoltés, comme les salades, sont vendus et se retrouvent par exemple à la cuisine centrale de Port-Jérome, au Syndicat intercommunal à vocation scolaire et sportive (SIVOSS) de Saint-Antoine-la-Forêt. Il y a d'autres clients, comme un primeur et un traiteur. Ces aliments auront la certification Bio dès le mois de mai 2020.
Prochain objectif : décrocher un contrat
de 35 heures
Killian Le Grossec, 32 ans, et Aurélie Verdier, 30 ans, espèrent rebondir grâce à cette expérience. Au départ, Killian souhaitait devenir ludothécaire. Mais finalement, il devrait rester dans le maraîchage car ça lui plaît, lui qui n'avait pas encore trouvé de travail jusqu'à maintenant. En cause, notamment, le fait qu'il n'ait pas encore le permis de conduire. Le maraîchage, un domaine vers lequel Aurélie va également s'orienter. Il y a encore quelque temps, elle hésitait avec l'horticulture. Prochain objectif pour ces deux jeunes : trouver un 35 heures dans le coin.
Ce contrat est une bonne chose pour Killian et Aurélie
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