Dans la nuit du 15 janvier à Rouen, une patrouille de police voit un individu penché dans l'habitacle d'une voiture puis qui part à pied. Une vitre cassée du véhicule incite les policiers à le poursuivre, suspectant un vol. Le prévenu s'enfuit alors en courant tout en jetant au sol divers objets. Finalement interpellé, deux ordinateurs et un téléphone portable sont retrouvés dans son sac à dos. Conduit en garde à vue, il nie les faits puis arrache le téléphone des mains des policiers pour le briser sur un mur, geste qu'il explique par l'existence de photos privées dans l'appareil. En outre, il dit être innocent du délit dont il est accusé, puisque selon lui, il accompagnait un ami qu'il accuse d'être l'auteur du vol. Cinq plaintes sont recueillies pour le même délit de vol et de dégradations sans que l'ami fantôme n'ait été identifié, selon les policiers. Pour le ministère public, "le mensonge est la seule défense du prévenu". Déclaré coupable à l'audience du jeudi 20 février, Jabar Sabar, 26 ans, est condamné à une peine de quatre mois de prison ferme avec maintien en détention.
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