La période est faste pour le Lillebonnais Oceng Oryema, fils de la star d'origine ougandaise Geoffrey Oryema. Il a ouvert le concert Tendance Live à Alençon dans l'Orne, le vendredi 31 janvier, devant des milliers de spectateurs. Comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, cet auteur-compositeur-interprète de 30 ans évoluant dans un univers pop, qui a déjà fait la première partie de Julien Doré au Havre, a sorti son premier EP, Chemical love, le vendredi 14 février, un mini-album pop teinté de sonorités soul et modernes. Ses morceaux parlent d'amour et de chemins de vie. "L'amour peut être chimique dans tous les sens du terme, c'est-à-dire nocif, toxique. Mais à l'inverse, il peut y avoir une alchimie, quelque chose qui va matcher entre deux personnes, comme une formule chimique. Dans ce cas, c'est quelque chose de magique." Cet EP contient six titres pour la version physique (cinq pour celle en streaming). Il navigue entre l'anglais et le français. "Avant, mes chansons n'étaient qu'en anglais. On me demandait souvent pourquoi je n'écrivais pas dans la langue de Molière. Moi, je n'étais pas très chaud, je ne le sentais pas. Et un jour, j'ai fait la rencontre d'un directeur musical qui m'a dit : 'Essaie des choses en français.' Donc, j'ai décidé de sortir de ma zone de confort. Petit à petit, j'ai apprécié l'exercice, le fait aussi que peut-être on se dévoile un peu plus. Cela est plus intimidant. Car en France, les gens comprennent mieux le français que l'anglais. Mais j'aime beaucoup", indique celui qui ne vit pas encore de la musique. "On travaille beaucoup pour atteindre ce but." Oceng Oryema va désormais défendre son album sur scène. "Le studio c'est bien, c'est comme un laboratoire. On teste des choses mais sur scène, on vit tout de suite le truc avec le public. Il y a une espèce de connexion avec les gens. Il y a aussi ce qui se passe avant de monter sur scène, cette espèce d'adrénaline. C'est assez intense et c'est bon à vivre."
La suite de sa carrière
Oceng Oryema ne sait pas de quoi sera fait l'avenir. Mais il l'assure, "ce premier EP ne sera sans doute pas le dernier projet. Il y a encore plein de choses à vivre." Pour ce faire, le musicien normand peut suivre les traces de ses sources d'inspirations : Prince, Michael Jackson, Stevie Wonder, Justin Timberlake, Bruno Mars ou encore Ed Sheeran. "J'aime leur façon de produire les morceaux. Ils essaient d'être novateurs." Avant de conclure, Oceng Oryema, qui est présent sur les réseaux sociaux, tient à mettre en avant ses musiciens. "C'est un travail d'équipe." Il y a Romain Bredel, Arthur Delamotte, Florian Dufils et Matthieu Caillot.
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