"Bâtir une autoroute de la mer sur l'arc Atlantique, c'est une première française", assure Hervé Morin. Ports de Normandie, dont il est président, a officialisé ce mercredi 12 février, aux côtés de Jean-Marc Roué, PDG de la Britanny Ferries, le lancement d'un terminal de ferroutage sur le port de Cherbourg. Dès avril 2021, la compagnie maritime débarquera des remorques de camions en provenance de Grande-Bretagne sur des rails. La marchandise rejoindra ensuite le sud de la France par voie ferrée, puis l'Espagne. "C'est 20 à 25 000 poids lourds de moins sur la route", note Jean-Marc Roué, qui voit ce service plus vertueux comme complémentaire au transport maritime. Britanny Ferries utilisera le tronçon de chemin de fer inutilisé entre la gare et le port. Le convoi arrivera à 9 h 14 et repartira à 18 h 46, sept jours sur sept. "Nous serons exigeants quant au respect strict des horaires. Ces trains passeront à 20 km/h, plus vite que ceux de Toyota à l'époque", assure le maire Benoît Arrivé. Jusqu'en 2000, le constructeur automobile faisait transiter des voitures neuves sur cette voie.
Ports de Normandie et l'Europe investiront 7 millions d'euros dans ce terminal de ferroutage. Britanny Ferries injecte 30 millions d'euros pour l'achat des wagons et la construction d'un terminal dans le Pays Basque. Bien moins cher qu'un ferry neuf.
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Impeccable
Cherbourg sera coupée en deux
Les bouchons entre l’Est et l’ouest seront remarquables
La difficulté viendra de la distance entre passages à niveaux et la longueur du train
Bien étudié pour bloquer la ville
JMD