Cela fera bientôt un an que Mathis a disparu. Comment allez-vous ?
"Pas très bien. Je me sens désarmée. Mais je ne lâche pas prise. Je n’ai pas perdu espoir. On va le retrouver, c’est évident. Mais c’est long".
Que savez-vous de l’enquête ?
"Le travail de la police judiciaire est merveilleux. Tout a été fouillé. Je crois qu’elle n’aurait pas pu faire plus. Mais peut-être que quelque chose nous a échappé quelque part, peut-être qu’il faut qu’on aille plus dans le détail. Je fais toujours confiance à ceux qui s’occupent de cette enquête. Comme moi, ils ne lâchent pas prise. Je les rencontre une fois par semaine".
Vous êtes commerçante. Pourquoi avoir fait le choix de continuer votre activité ?
"Pendant un temps, les gens n’osaient plus venir. Mais, mes clients et les commerçants notamment ont pris conscience qu’il ne fallait pas qu’ils s’éloignent du magasin. Commerçante, c’est mon métier. Et j’ai encore besoin d’avoir des clients. Je voudrais bien ne me consacrer qu’à la recherche de Mathis. Mais il faut avoir les moyens. J’ai mis ma boutique en vente".
Envisagez-vous le pire au sujet de Mathis ?
"Non. Je sais que mon petit bonhomme est vivant. Je ne sais pas où, je ne sais pas avec qui, ni dans quel état d’esprit il se trouve puisque son père lui a dit que j’étais morte. J’espère qu’il ne souffre pas. Je pense constamment à lui et je me demande ce qu’il fait, s’il reçoit de l’amour de ceux qui s’occupent de lui. Tout ce que je peux souhaiter, c’est qu’il soit bien traité. Jusqu’à ce qu’on le retrouve".
Un article à retrouver dans l'édition 145 de Tendance Ouest Caen, diffusé gratuitement tous les jeudis à Caen et dans l'agglomération.
Ecoutez aussi l'intégralité de l'interview de Nathalie Barré ci-dessous. Des propos recueillis par Floriane Bléas
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