Dans les faits, le manège des trois hommes avait été repéré grâce à la vigilance des policiers municipaux. Ces derniers avaient remarqué l’aspect "bizarre" et persistant de leurs tickets de stationnement. Certains étaient "scannés”" sur ordinateur.
Pour d’autres, les heures réelles étaient masquées par des collages empruntés et découpés sur un logiciel de traitement de texte. Les prévenus ont indiqué aux juges qu’ils ne s’attendaient pas à répondre de faux et usages de faux documents administratifs, pouvant leur valoir jusqu’à cinq ans de prison et 80.000€ d’amende.
Les trois salariés, qui bénéficient d’un emploi stable en centre-ville, ont affirmé qu’ils ne pouvaient plus payer de parcmètre pour venir travailler. Ils ont finalement été condamnés chacun à 100€ d’amende et à régler 20€ de dommages et intérêts à la Ville de Caen.
Le procureur, qui estime que les prévenus auraient pu se garer gratuitement à l’hippodrome, a fait appel de cette décision.
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