Philippe Maizeray, qui loue les terres à la Ville, y a fait les foins en juillet, comme tous les ans.
Il connaît la moindre parcelle de la Prairie, cernée par l’Orne, des immeubles, le lycée Malherbe et le Parc des Expositions. "Cette terre, c’est comme-ci c’était la mienne. Je ressens quelque chose de particulier à faucher ici", explique-t-il sous le regard des promeneurs et des joggeurs.
563 roundballers
L’opération dure plusieurs jours. Avec leurs deux gros tracteurs, le père et son fils fauchent, fanent puis bottellent les foins avant de les transporter à la ferme, à 45 minutes de Caen.
La Prairie cette année s’est trouvée pourvue de 563 roundballers ! "Il y a plus d’herbe que l’an dernier", se félicite Philippe Maizeray. "Elle est d’excellente qualité, sans engrais. Nous la stockons dans nos hangars à Saint-Agnan. Elle servira cet hiver à nourrir nos génisses, vaches à lait et taurillons".
La Ville, propriétaire, récupère une partie de la production pour ses propres animaux : ceux de la Colline aux Oiseaux et de la forêt de Grimbosq.
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