"On connaîtra en fin d'après-midi ou dans la soirée les résultats des tests pour les familles ayant potentiellement été en contact avec" ces patients, parmi lesquels cinq sont touchés par le coronavirus, a indiqué Agnès Buzybla ministre lors d'un point presse à la mairie du village haut-savoyard de 1.200 habitants.
Selon la ministre, "plus de 100" personnes auront été testées dimanche soir dans un centre d'animation, juste à côté de l'école primaire Alexis-Bouvard, où est scolarisé l'enfant contaminé, fermée jusqu'à nouvel ordre depuis samedi. Le Samu local a estimé de son côté à 200 le nombre de personnes testées.
"Nous avons +priorisé+ les enfants qui ont été le plus en contact avec l'enfant touché, puis les enfants qui ont des symptômes et enfin des personnes moins à risque car leur contact a été moins étroit", a ajouté la ministre.
"La situation est évolutive, notre décision dépendra de si nous avons des résultats positifs dans la soirée", a poursuivi Mme Buzyn, qui doit également se rendre dimanche à Saint-Gervais, où le jeune Britannique touché a brièvement fréquenté une autre école, puis au CHU de Grenoble, un des hôpitaux où les patients sont admis.
Le ministère avait annoncé samedi qu'un Britannique qui revenait de Singapour avait transmis le coronavirus à quatre adultes et un enfant de son entourage lors d'un séjour dans la station de ski. Six autres membres du groupe ont été également hospitalisés par précaution. Ces confirmations de cas portent à 11 le total de personnes contaminées en France.
"Tous sont stables sauf le touriste chinois toujours en réanimation", a précisé dimanche la ministre. Samedi, le directeur général de la Santé, le Pr Jérôme Salomon, avait indiqué que ce patient âgé de 80 ans hospitalisé à Paris était "dans un état critique".
Aux Contamines, la ministre a estimé qu'il était "important de rassurer les habitants de ce village qui n'ont pas été en contact et qui n'ont donc pas été appelés".
"Il faut leur dire qu'il n'y a aucun risque quand on croise les gens dans la rue, ce n'est pas cela être en contact avec une personne contaminée. Il faut un contact étroit, soutenu, en face de la personne ou un contact charnel, il faut se toucher donc le risque est très faible pour l'ensemble de la population", a-t-elle précisé.
"Aujourd'hui, je rappelle qu'on n'a pas d'épidémie, que les cas sont identifiés, canalisés, donc il ne faut pas céder à une panique irraisonnée", a de son côté estimé le maire du village, Etienne Jacquet, qui se retrouve depuis samedi non pas face à "un problème contamino-contaminard" mais à "un désastre sanitaire international".
Pour évaluer les conséquences sur le tourisme dans la station, l'édile a dit avoir "mené une enquête" auprès des professionnels et "en terme d'annulation, c'est infinitésimal" tant à l'école de ski que dans les hôtels.
"Je suis ravi de constater que les Contaminards sont des gens sages, ils ont bien compris la situation et les touristes sont ravis et profitent pleinement de la station", a-t-il ajouté.
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