Cet arrêté est la conséquence "de graves incidents qui avaient perturbé le dernier match de championnat au Stade Vélodrome mais aussi les nombreux antagonismes opposant les supporters des deux clubs", précise l'Olympique lyonnais dans un communiqué.
Cette décision survient également au lendemain de bagarres entre supporters de Saint-Etienne et Marseille qui ont entraîné le report du coup d'envoi de la rencontre de Ligue 1 remportée par l'OM (2-0) sans le soutien de ses 400 supporters qui n'ont pas été autorisés à entrer dans le stade Geoffroy-Guichard.
La rivalité OL-OM est jalonnée d'incidents violents. En mai 2013, au péage autoroutier de Bollène (Vaucluse), une rixe avait éclaté entre des groupes lyonnais et marseillais qui s'étaient croisés fortuitement à cet endroit.
En mai 2018, les ultras marseillais avaient également commis des dégradations au Groupama stadium à l'occasion de la finale de la Ligue Europa entre l'Atletico de Madrid et l'OM.
Cette saison, il n'y avait pas eu de supporters lyonnais au match aller, gagné au Vélodrome par Marseille (2-1) le 12 novembre, en raison d'un arrêté ministériel mais le bus des joueurs de l'OL avait été caillassé à son arrivée au stade. Le président de l'OL Jean-Michel Aulas avait dénoncé cet incident mais la Ligue n'avait pas donné de suites.
La rivalité entre les deux clubs et entre leurs supporters a été ranimée par la nomination, le 14 octobre, de Rudi Garcia au poste d'entraîneur de Lyon quelques mois après son départ du banc de Marseille.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.