Parfois proches localement des positions des candidats de La République en marche, les Républicains peinent à trouver leur place dans la campagne des élections municipales. À Rouen, ils n'investissent pas leur candidat maison, préférant Jean-Louis Louvel, l'entrepreneur également soutenu par le parti présidentiel. Au Havre en revanche, pas question de se ranger derrière le Premier ministre Édouard Philippe, qui avait pourtant fait l'union il y a six ans.
Et qu'importe si cela implique qu'Agnès Canayer, sénatrice LR et présidente de la fédération de Seine-Maritime, se mette en retrait forcé du parti pour oser le soutenir.
"On ne peut pas combattre une politique à Paris et localement travailler ensemble", justifie Françoise Guégot, secrétaire départementale LR.
Françoise Guégot 2
Elle concède toutefois que la décision aurait été différente si Jean-Baptiste Gastinne avait été tête de liste, avec pourtant une équipe quasi identique. "C'est un choix politique qu'a fait Édouard Philippe, il est normal que les Républicains répondent par un choix politique."
Les électeurs perdus ?
Françoise Guégot admet tout de même que ces élections sont inédites sur le plan des étiquettes. "On prend des positionnements très différents selon les communes et je comprends que les gens se perdent. [...] Parfois, on a une capacité à se retrouver [...] parce que c'est une campagne de proximité", avance Françoise Guégot pour justifier le soutien à Jean-Louis Louvel. "D'autres fois, on est dans des affichages politiques qui nécessitent un regard plus politique."
Françoise Guégot
Quoi qu'il advienne, les Républicains auront localement de multiples enseignements à tirer fin mars d'une campagne dans laquelle il leur est difficile d'exister.
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