Il a décidé de quitter son poste au bureau exécutif de la Fédération française de sports de glace (FFSG), comme trois autres membres. Le Normand Pascal Henry regrette que Didier Gailhaguet, le président de la FFSG, n'ait pas décidé de démissionner, alors que le patinage est visé par des accusations de violences sexuelles.
"Il y a beaucoup de pressions"
"Aujourd'hui, il y a beaucoup de pressions et beaucoup d'inexactitudes en accusant tous les membres fédéraux", explique Pascal Henry, également président de la Ligue normande des sports de glace. Selon lui, en démissionnant, Didier Gailhaguet aurait pu "protéger sa fédération, les sportifs et les clubs". "Comme il a décidé de rester, j'ai pris la décision de démissionner", ajoute Pascal Henry.
Celui qui est également président du club de patinage artistique synchronisé de Louviers met en avant les actions de prévention engagées depuis plusieurs années : "Il y a la séparation des garçons et des filles, nous sommes toujours deux ou trois accompagnateurs pour les compétitions et nous ne laissons jamais trop les patineurs seuls."
Des actions à poursuivre
"Quand la ministre des Sports dit qu'il n'y a aucune chose de mise en place, ce n'est pas vrai", poursuit Pascal Henry, qui demande à "accentuer" ces actions. À Louviers, depuis l'ouverture d'une nouvelle patinoire, les conditions ont été améliorées pour les sportifs avec des vestiaires séparés et dont l'accès est interdit aux parents.
De son côté, Didier Gailhaguet a déclaré qu'il ne prendrait pas de décision sur une éventuelle démission avant la fin de l'inspection administrative à venir. Cette mission, annoncée par la ministre des Sports Roxana Maracineanu, pourrait prendre plusieurs semaines.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.