Après une année 2019 exceptionnelle, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) se projette vers 2020.
En quoi 2019 a été une année particulière pour vous ?
Il y a eu une augmentation impressionnante de nos investissements, de plus de 25 % par rapport à l'année précédente ! On a accompagné des projets à hauteur de 41 millions d'euros. Concrètement, c'est le déploiement de réseau de chaleur et de chaufferies biomasses : on a accompagné deux gros projets, au Havre et à Rouen. Ces deux projets cumulés représentent 73 kilomètres de réseau de chaleur.
Pour 2020, l'Ademe veut être actrice de la campagne des municipales.
Oui, on a décidé d'armer les candidats d'une vingtaine de fiches pratico-pratiques, produites par l'Ademe, face à la prise de conscience collective sur les sujets de transition écologique. Ce sont des fiches qui leur permettront d'élaborer leur programme sur des sujets de mobilité, de rénovation énergétique, d'alimentation et tous ces sujets-là.
Quel autre objectif se fixe l'agence pour 2020 ?
Sur le paysage énergétique, l'utilisateur principal c'est l'industrie. Aujourd'hui, c'est vrai que c'est une cible que l'on a du mal à atteindre. Jusque-là, on était plus dans une démarche de mobilisation, d'accompagnement ou de conviction. L'idée maintenant c'est d'utiliser l'outil réglementaire pour sensibiliser ces entreprises, on va hausser le ton en quelque sorte, tout en les rassurant. On a la capacité d'accompagnement technique et financier sur les démarches qu'ils doivent mettre en œuvre, alors qu'ils disent essentiellement qu'ils n'ont pas le temps.
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